Un nouveau tram à Brest

  • août 16, 2012

Vu sur le site de Vinci

Première ligne de tram à Brest

Le 23 juin 2012, le tramway de Brest (Finistère) a été inauguré dans les délais prévus. Lancé en mars 2010, le projet a été mené par les agences d’Eurovia Bretagne associées à ETF-Eurovia Travaux Ferroviaires [filiales de Vinci] qui, en groupement avec deux entreprises locales, étaient chargées de l’ensemble des travaux d’infrastructure et de voie ferrée. Le chantier a mobilisé jusqu’à 70 équipes du Groupe [Vinci ndlr] au plus fort de l’activité. Cette première ligne compte 27 stations sur 14,3 km, elle traverse l’agglomération brestoise d’est en ouest, reliant ainsi les principaux pôles d’habitation et d’activité. Montant des travaux : 120 millions d’euros.

Sur le site de L’express on peut lire un curieux article de communication du PS.

La révolution du tramway, par Pierre-Yves Lautrou, publié le

Annick Cléac’h s’en souvient comme si c’était hier: « Le référendum a eu lieu le 14 octobre 1990. Avec 80% de non et une forte participation, le projet de tramway a été massivement repoussé par la population », raconte la vice-présidente (PS) de Brest Métropole océane (BMO), chargée de l’urbanisme et des grands projets. Portée par l’équipe de Georges Lombard dans les années 1980, prudemment mise de côté par la municipalité de Pierre Maille dans les années 1990, l’idée d’un tramway brestois n’a pourtant jamais été enterrée. « C’est un projet en gestation depuis plus de vingt ans, reprend Annick Cléac’h. En 1990, c’était sans doute un peu tôt, mais la réflexion s’est poursuivie. » Depuis, de nombreuses métropoles régionales se sont équipées. Alors, finalement, Brest s’est lancée à son tour dans l’aventure, après la victoire, aux municipales de 2001, de François Cuillandre, qui l’avait inscrit dans son programme.

En 1990, ils ont fait un referendum pour demander aux brestoises et brestois ce qu’illes pensaient d’un projet de tramway et illes ont massivement répondues qu’illes n’en voulaient pas. Mais bon, la mairie de Brest s’est dit qu’elle avait eu tort de demander si tôt, mais que maintenant les habitant.e.s de la ville ont surement compris que c’était un bon projet. C’est curieux comme façon de faire, non ? Enfin, ça va au moins profiter à Vinci.