1. Vinci et ses projets

Vinci remporte un contrat de 300 millions dans le nucléaire

  • janvier 22, 2013

D’après Reuters.

PARIS, 17 janvier (Reuters) – Vinci a annoncé jeudi avoir remporté dans le cadre d’un consortium un contrat pour la construction du bâtiment d’un réacteur nucléaire, d’un montant de 300 millions d’euros.

Le groupement, composé de plusieurs filiales de Vinci à hauteur de 58,3% ainsi que de Ferrovial Agroman (30%) et de Razel-Bec (11,7%), va construire le bâtiment principal destiné à abriter le réacteur Tokamak dans le cadre du projet européen ITER.

Le contrat porte également sur la conception et la construction de neuf bâtiments annexes sur le site de Cadarache, dans le sud de la France.

Les études démarreront en avril 2013 et les principaux travaux de génie civil à l’automne 2013, a précisé le groupe dans un communiqué. (Blandine Hénault, édité par Dominique Rodriguez)

 

D’après cbanque.com.

Le groupe de construction Vinci a annoncé jeudi qu’il avait remporté un contrat en consortium avec l’espagnol Ferrovial et Razel-Bec (groupe Fayat), d’un montant de 300 millions d’euros, pour édifier le bâtiment qui abritera le réacteur Tokamak du projet Iter.

Ce contrat, d’une durée de 5 ans et demi, prévoit également la conception et la construction de neuf bâtiments annexes sur le site du centre de recherches nucléaires de Cadarache (Bouches-du-Rhône), au nord d’Aix-en-Provence, a indiqué le groupe français dans un communiqué.

Un groupement, composé de filiales de Vinci (58,3 %), de Ferrovial Agroman (30%) et de Razel-Bec (11,7%), a signé le contrat de construction avec Fusion for Energy (F4E), l’organisation de l’Union européenne chargée de gérer la contribution de l’Europe au projet ITER sur la fusion nucléaire.

Les études démarreront en avril et les principaux travaux de génie civil à l’automne 2013.

Le bâtiment principal est destiné à abriter le réacteur Tokamak, cylindre de 28 mètres de diamètre, 29 mètres de haut et 23.000 tonnes. Avec les deux bâtiments annexes qui lui sont accolés, il constituera une structure en béton armé de 120 mètres de long sur 80 mètres de large et 80 mètres de haut.

Les autres bâtiments annexes comprennent le bâtiment d’assemblage, un immeuble de deux niveaux et divers bâtiments de type industriel.

Le marché comprend également des portes nucléaires de grandes dimensions (d’une taille de 4 m x 4 m et d’un poids de 40 tonnes) antiradiations et résistant aux surpressions, dont les études et la réalisation seront effectuées par un groupement composé de Cegelec et Sommer.

La ministre française de la Recherche, Geneviève Fioraso, a rappelé jeudi que le projet de réacteur expérimental international, dont elle inaugurait le siège de Cadarache, était un défi dont l’objectif est de « fournir de l’électricité à chacun en 2050 ».

Ce siège va regrouper des personnes d’une trentaine de nationalités, la Chine, l’Europe, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les États-Unis étant associés dans cet ambitieux projet de réacteur expérimental, étalé sur 35 ans, qui vise à faire de la fusion thermonucléaire une source d’énergie illimitée.

L’Union européenne est le plus gros contributeur du projet avec un engagement de 6,6 milliards d’euros.

Le chantier de construction du réacteur a débuté en août 2010, mais l’obtention d’un premier plasma n’est pas attendue avant fin 2020.

Au printemps, des essais de convois doivent permettre de tester la route à grand gabarit qui verra dans le courant de l’année passer les premières pièces « du plus grand puzzle du monde », selon les mots du directeur général d’Iter Organization, le Japonais Osamu Motojima.

Petite liste de contacts utiles

  • janvier 15, 2013

Liste de contacts pour joindre les responsables de la société Aéroport du Grand Ouest, filiale de Vinci, qui doit construire et gérer le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.

Mme Béatrice AUDOUIN
b.audouin@nantes.aeroport.fr
Communication

Mme Anne AUDUREAU-ALFONSI
a.audureau@nantes.aeroport.fr
Commercial

M. David BARBARIT
d.barbarit@nantes.aeroport.fr
Exploitation

Mme Véronique BARDOUX
v.bardoux@nantes.aeroport.fr
Exploitation

M. Eric BATTAGLIA
eric.battaglia@aeroports-grandouest.com
Conduite d’affaires / Montage d’opérations

M. Jérôme BERTAUD
j.bertaud@nantes.aeroport.fr
Communication

Mlle Fabienne BORIE
f.borie@nantes.aeroport.fr
Communication

M. Christophe CIVEL
christophe.civel@aeroports-grandouest.com
Responsable Foncier

Mme Annaick CORNEVIN-MARTIN
a.cornevin-martin@nantes.aeroport.fr
Marketing

Mlle Madeline DECAESTECKER
m.decaestecker@nantes.aeroport.fr
Communication

M. Eric DELOBEL
eric.delobel@vinci.com
Directeur du projet du futur Aéroport du Grand Ouest
06 16 57 26 38
02 40 84 99 40

Mme Hélène DROMBY
helene.dromby@nantes.aeroport.fr
Communication

02 40 84 81 46

M. Fabienne GUERANT
f.guerant@nantes.aeroport.fr
Communication

Mme Anne Catherine GERARD
a.gerard@nantes.aeroport.fr
Assistante achats

Mlle Virginie HERROUET
v.herrouet@nantes.aeroport.fr
Responsable communication
06 17 17 42 98
02 40 84 97 99

M. Anne JACOB LE GOHEBEL
a.jacob@nantes.aeroport.fr
Responsable environnement

Mme Anne-laure JACOB
anne-laure.jacob@aeroports-grandouest.com
Juriste

Mme Christiane JENNY
c.jenny@nantes.aeroport.fr
Directrice Marketing

02 40 84 81 32

M. Grégory JEUNESSE
g.jeunesse@nantes.aeroport.fr
Responsable comptable

Mme Laure MANEVAL
laure.maneval@aeroports-grandouest.com
Assistante

02 40 84 82 51

M. François MARIE
f.marie@nantes.aeroport.fr
Directeur Général adjoint, en charge des Aéroports de
Nantes-Atlantique et Saint-Nazaire Montoir

M. Thibault MERCIER
t.mercier@nantes.aeroport.fr
Chargé d’etudes

M. Rémi MOTTE
r.motte@nantes.aeroport.fr
Directeur des Services Techniques

M. Laurent NOIROT COSSON
l.noirotcosson@nantes.aeroport.fr
Directeur Commercial

02 40 84 81 43

Mme Caroline PAVAGEAU
c.pavageau@nantes.aeroport.fr
Assistante de direction, Aéroport de Nantes Atlantique
02 40 84 81 30

M. Julien POTONY
j.potony@nantes.aeroport.fr
Chargé de communication

02 40 84 97 98

Mme Aurélie RIFFLART
aurelie.rifflart@aeroports-grandouest.com
Responsable Environnement

Mme ROUDAUT Céline
c.roudaut@nantes.aeroport.fr
Coordonateur Facturation Clients et Réclamations

M. Jean Louis ROBIN
j.robin@nantes.aeroport.fr
Responsable Ressources Humaines

02 40 84 81 70

M. Jean Pierre ROYER
jp.royer@nantes.aeroport.fr
Acheteur

02 40 84 81 46

M. Sébastien SAUVETRE
s.sauvetre@nantes.aeroport.fr
Coordonateur Etudes et Travaux

Mme Gaëlle SEVENO-LAMBERT
g.sevenolambert@nantes.aeroport.fr
Assistante marketing

Mme Cécile TARAUD
c.taraud@nantes.aeroport.fr
Responsable Achats

02 40 84 81 33

Mme Pascale ALBERT-LEBRUN
pascale.albert-lebrun@vinci.com
Directeur administratif et financier de VINCI
Airports
01 47 16 36 98

M. Nicolas NOTEBAERT
nicolas.notebaert@vinci.com
Président de VINCI Airports
06 15 11 21 45
01 47 16 33 08

Mme Anne LE BOUR
anne.lebour@vinci.com
Directrice de la Communication de VINCI Airports
06 86 30 90 64
01 47 16 37 55

Mme Isabelle LELIEUR
isabelle.lelieur@vinci.com
Responsable du service juridique de VINCI Airports
01 47 16 45 68

Mme Gaëlle CHALON
gaelle.chalon@vinci.com
Responsable contrôle de gestion

01 47 16 35 53

LGV : Le triton masqué au secours des aménagé.e.s

  • octobre 2, 2012

Bonne nouvelle, grace à deux ou trois tritons et à quelques gousses, le projet de LGV prend un peu de retard. Evidement, cela ne va pas suffire pour l’arrêter, mais cela à moins le mérite d’emmerder les promoteurs. Loin de s’inquiéter de la perte de leur juteux bénéfices, ces derniers sont surtout préoccupé par le sort des pauvres chomeuses et chomeurs qui n’auront pas la joie de travailler pour leur merveilleuse société.

Plublié par le figaro :

Le chantier de la LGV Tours-Bordeaux ralenti par un triton

 

À cause de travaux arrêtés pour raisons environnementales, Vinci n’a pas pu embaucher, cet été, 200 chômeurs.

Jaunay-Clan dans la banlieue de Poitiers. De grosses pelleteuses enlèvent d’énormes monceaux de terre. Depuis la fin du printemps, le groupement Cosea emmené par Vinci a commencé les travaux pour construire la LGV (ligne à grande vitesse) entre Tours et Bordeaux. Aujourd’hui, 2300 personnes sont à pied d’œuvre sur ce chantier. Un démarrage réussi à une exception près. Bien que Vinci ait toutes les autorisations en matière d’environnement, l’administration chargée de la protection de la nature lui met des bâtons dans les roues.

Ainsi, dans les Deux-Sèvres, elle a fait arrêter le chantier quinze jours car une nouvelle race de triton a été découverte. En Gironde, la suspension des travaux a duré deux mois car une espèce protégée d’ail rose a été mise à jour sur le tracé. «Du coup, cet été, nous avons recruté 400 chômeurs de longue durée alors que nous avions prévu d’en embaucher 600», explique Érik Leleu, DRH de Cosea. Une situation kafkaïenne, surtout à l’heure où l’emploi est érigé en priorité nationale. «Dans cette affaire, j’ai l’impression qu’on préfère les tritons aux chômeurs», soupire Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière.

Risque de licenciement

Et l’histoire n’est pas terminée. Dans les prochains mois, Vinci sera obligé de demander des autorisations liées à la protection de l’environnement pour 1000 hectares supplémentaires car l’emprise de la LGV a évolué. Si le groupe doit suivre la procédure classique – un examen du dossier devant le CNPN (Conseil national de protection de la nature) pas avant la fin de l’année -, cela pourrait avoir des conséquences lourdes. Les autorisations seraient accordées plusieurs mois plus tard… peu de temps avant la période de nidification où le déboisement est interdit.

«Cela pourrait signifier l’arrêt du chantier pendant cinq mois et le licenciement ou la mise au chômage technique de 1300 personnes», explique Éric Étienne, bras droit du préfet de la région Poitou-Charentes. On peut se demander si ces retards ne remettraient pas aussi en cause la date de mise en service de la ligne prévue mi-2017.

Chez Cosea, on se montre persuadé qu’une procédure plus légère sera utilisée pour être en règle avec les textes environnementaux: «Ces autorisations ne retarderont pas le chantier car elles feront l’objet d’arrêtés pris en temps et en heure», explique-t-on chez le constructeur. En fait, l’administration n’a pas encore décidé si Vinci pourra éviter le passage devant le CNPN. Car il y a un risque que de simples arrêtés puissent être attaqués devant la justice. «Ce sera à la ministre de l’Écologie, Delphine Batho, de trancher à ce sujet fin octobre ou début novembre», indique Éric Étienne.

Un nouveau tram à Brest

  • août 16, 2012

Vu sur le site de Vinci

Première ligne de tram à Brest

Le 23 juin 2012, le tramway de Brest (Finistère) a été inauguré dans les délais prévus. Lancé en mars 2010, le projet a été mené par les agences d’Eurovia Bretagne associées à ETF-Eurovia Travaux Ferroviaires [filiales de Vinci] qui, en groupement avec deux entreprises locales, étaient chargées de l’ensemble des travaux d’infrastructure et de voie ferrée. Le chantier a mobilisé jusqu’à 70 équipes du Groupe [Vinci ndlr] au plus fort de l’activité. Cette première ligne compte 27 stations sur 14,3 km, elle traverse l’agglomération brestoise d’est en ouest, reliant ainsi les principaux pôles d’habitation et d’activité. Montant des travaux : 120 millions d’euros.

Sur le site de L’express on peut lire un curieux article de communication du PS.

La révolution du tramway, par Pierre-Yves Lautrou, publié le

Annick Cléac’h s’en souvient comme si c’était hier: « Le référendum a eu lieu le 14 octobre 1990. Avec 80% de non et une forte participation, le projet de tramway a été massivement repoussé par la population », raconte la vice-présidente (PS) de Brest Métropole océane (BMO), chargée de l’urbanisme et des grands projets. Portée par l’équipe de Georges Lombard dans les années 1980, prudemment mise de côté par la municipalité de Pierre Maille dans les années 1990, l’idée d’un tramway brestois n’a pourtant jamais été enterrée. « C’est un projet en gestation depuis plus de vingt ans, reprend Annick Cléac’h. En 1990, c’était sans doute un peu tôt, mais la réflexion s’est poursuivie. » Depuis, de nombreuses métropoles régionales se sont équipées. Alors, finalement, Brest s’est lancée à son tour dans l’aventure, après la victoire, aux municipales de 2001, de François Cuillandre, qui l’avait inscrit dans son programme.

En 1990, ils ont fait un referendum pour demander aux brestoises et brestois ce qu’illes pensaient d’un projet de tramway et illes ont massivement répondues qu’illes n’en voulaient pas. Mais bon, la mairie de Brest s’est dit qu’elle avait eu tort de demander si tôt, mais que maintenant les habitant.e.s de la ville ont surement compris que c’était un bon projet. C’est curieux comme façon de faire, non ? Enfin, ça va au moins profiter à Vinci.

Centre Hospitalier Belfort-Montbéliard : l’hôpital public, vache à lait du groupe Vinci

  • août 11, 2012

Lutte Ouvrière n°2296 du 3 août 2012

Destiné à remplacer les deux hôpitaux de Belfort et Montbéliard, un nouveau site, à l’architecture luxueuse mais au nombre de lits très réduit, est en projet depuis des années. La première tranche du chantier de construction devrait démarrer. Il s’agit du Pôle logistique (pharmacie, restauration, blanchisserie, administration) pour lequel un contrat de « partenariat public privé » vient d’être signé.

Côté « privé », pour 44,2 millions d’euros, le groupe Vinci et un fonds d’investissements assureront la construction, puis l’exploitation et la maintenance de ce pôle durant vingt-cinq ans. En contrepartie, côté « public », le CHBM et le Chênois, (centre hospitalier de soins de longue durée pour personnes âgées), verseront un loyer annuel de 6,2 millions d’euros. Au bout de ces vingt-cinq ans minimum, l’hôpital devrait être propriétaire. Ce seront alors 155 millions d’euros qui auront été versés à Vinci : 3,5 fois le coût initial. Et probablement bien plus, puisque les augmentations de loyers sont prévues selon certains indices.

Si le gouvernement et Moscovici trouvent des raisons de se réjouir de cette opération de détournement de fonds publics au profit de Vinci, le personnel de l’hôpital, où la situation pour lui et les malades se dégrade de jour en jour, on n’en voit aucune !

Correspondant LO

Savoir reconnaitre Vinci

  • août 11, 2012

Vinci se cache derrière de nombreuses filliales. Quand on ouvre l’oeil, on l’aperçois vite à tous les coins de rue. Voici quelques exemple de filliales et de logos de Vinci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Routes

 

 

 

 

 

 

 

Travaux routiers en Espagne

 

Travaux routiers aux Etats-Unis

Travaux routiers au Canada

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Batiment Travaux Publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vinci Energie

Centrales nucléaires

Eclairage publique, illumination …

Nucléaire, éolienne et transport électique

 

Centrales nucléaires

 

Energie renouvelable

 

 

 

 

Electricité industrielle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sociétés d’autoroutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Communication

Maintenance industrielle

Moyens de communication, vidéosurveillance

 

 

 

 

 

 

Vinci Park au Etats-Unis

 

 

 

 

 

 

 

Pour voir une liste plus complète, vous pouvez consulter :

Liste des filiales de Vinci en format PDF

«  Le président du Grand Lyon, Gérard Collomb, a toujours privilégié Vinci. Il a de bons contacts avec lui « 

  • août 7, 2012

Vu sur 20 minutes

Vinci en tête de pont pour le projet Schuman

Le pont reliera les quartiers de Vaise et Serin.

Info 20 Minutes – L’offre du groupe devrait être retenue par le Grand Lyon…

Alors que sur le terrain, les travaux d’emprise du futur ouvrage ont déjà commencé, en coulisses aussi la construction du pont Schuman avance. Selon nos informations, la commission paritaire d’appels d’offres du Grand Lyon a retenu le groupe Vinci pour bâtir, d’ici à la fin 2014, sur la Saône, entre les quartiers Serin (4e) et Vaise (9e), cet ouvrage de 180 m imaginé par le groupement mené par Flint & Neill Limited.

Le roi des gros travaux

L’attribution de ce marché, qui doit être entérinée par les élus du conseil communautaire le 25 juin, ne devrait pas manquer de faire réagir. Car, en l’espace de quelques années, Vinci a décroché tous les principaux chantiers de la région, évinçant des adversaires comme Bouygues ou Eiffage, également candidat pour la réalisation du pont. Vinci a notamment hérité du Pôle de commerces et de loisirs Confluence, du Musée des Confluences, du tunnel de la Croix-Rousse et de l’OL Land. « Le président du Grand Lyon, Gérard Collomb, a toujours privilégié Vinci. Il a de bons contacts avec lui, au grand dam d’autres grandes entreprises qui commencent à se plaindre de concurrence déloyale », glisse un élu lyonnais de l’opposition. « Ces chantiers ont été réalisés par des entreprises de la région, qui emploient 5 000 personnes et sont à Lyon pour certaines depuis 50 ans », rétorque Vinci en référence à sa quarantaine de filiales implantée dans le Grand Lyon. Le groupe n’a toutefois pas tenu à s’exprimer sur l’attribution du marché du pont, encore « non officielle ».

Elisa Frisullo

Coût

La construction du pont qui doit débuter fin 2012 est évaluée par le Grand Lyon à 31 millions d’euros. Un budget que l’Association Défense Gillet Mazaryk opposée à la construction craint de voir exploser.

Comment les mairies et Vinci s’entendent pour nous aménager, avec 3 étoiles dans la gueule

  • août 7, 2012

Cet article de France 3 montre bien comment les mairies façonnent notre environnement. Loin de se contenter de gérer leurs biens immobiliers, elles exigent qu’une fois vendus, ces biens servent aux plus riches. C’est là ce qu’ils appellent « valoriser » le patrimoine, en cash bien sûr. On peut imaginer quelques projets grandioses qui patientent dans des dossiers pour hausser le prestige du quartier, car on ne parachute pas un hotel 3 étoiles au milieu de n’importe quoi. Sous prétexte de rénovation, on vide les logements de leurs pauvres et la rue de la vie qui va avec, on fait  grimper les loyers, on attire les investisseurs et la classe aisée et le tour est joué. Ca s’appelle la gentrification et c’est très vilain.

 La vente de la Haute-Mère Dieu autorisée

Par JN

Datant du XVème siècle, l’immeuble de la Haute-Mère Dieu est à l’abandon depuis 20 ans.

Le conseil municipal de Châlons-en-Champagne a accepté la vente de l’immeuble à Vinci. La vente et la démolition de l’immeuble de la Haute-Mère Dieu a été accepté à la quasi-unanimité lors du conseil municipal de Châlons-en-Champagne, seul Alain Goze (Nouvelle force) s’est abstenu.

Ce bâtiment du XVème siècle a été vendu pour 100 000 euros à la société Vinci qui doit le transformer en hôtel moderne. Une association se bat pour que la façade soit sauvée. L’immeuble de la Haute-Mère Dieu, à l’abandon depuis 20 ans, est dans un état critique mais il fait partie du paysage châlonnais et est même inscrit aux Bâtiments de France. Une bâche cache depuis quelques semaines sa façade rue de la République

La ville de Châlons-en-Champagne a par l’intermédiaire de la SEMCHA fait un appel à projet auprès d’investisseurs sur un cahier des charges imposant un hôtel 3 étoiles minimum, ouvert 7jours sur 7, dont le hall d’entrée doit être placé rue de la République. Il doit également disposer d’une centrale de réservation nationale et d’un parking souterrain. La ville souhaite également une activité commerciale au rez-de-chaussée sur la place de la République et une possibilité de complément du programme libre avec logement, résidence hôtelière et locaux d’activités tertiaires.

C’est la société ADIM Est, filiale de Vinci, qui a été selectionnée avec le projet de construire un ensemble immobilier 3 étoiles comprenant 70 chambres, un espace commercial divisible de 200 m² environ, implanté en rez-de-chaussée sur la place de la République, une salle de réunion d’environ 80 m² ouverte sur le cœur d’îlot. il est aussi prévu un sous-sol de 52 places de parking, 5 places de parking couvertes en rez-de-chaussée, un programme résidentiel de 6 logements, implanté rue Lochet.

Stationnement : la Ville offrait 1,5 M€ par an !

  • août 7, 2012

Voila un article ( L’ESSOR ) qui donne quelques éléments de compréhension sur le fonctionnement des concessions Vinci  On y devine les négociations qui ont cours entre gestionnaires publics élus et privés. On a presque l’impression que dans le contrat, le travail de Vinci consistait à s’approprier les parkings, à nettoyer les horodateurs, à payer les flics municipaux et à empocher 1,5 M d’€, mais bon, ça doit pas être vraiment ça, si ?

Loire

Jeudi 12 juillet 2012 à 17h03

Stationnement : la Ville récupère 1,5 M€

 La municipalité a mis fin de manière anticipée à la délégation de service public (DSP) qui la liait à Vinci sur la gestion de six parkings ainsi que le stationnement de surface dont le bénéfice net allait dans les poches de l’entreprise…

Elle datait de 1998. La DSP signée avec le groupe Vinci prévoyait sur 20 ans la concession de parkings Antonin Moine, Fauriel, Vigne et Jean Jaurès. L’entreprise s’engageait à construire pour environ 10 M€ (les Ursules, également concédés à Vinci font l’objet d’un autre contrat). Mais cette DSP était jumelée avec une autre concession : la gestion de l’entretien des horodateurs pour les parkings de surface de Saint-Etienne ainsi qu’un dédommagement à la municipalité pour le contrôle effectué par ses agents contre la recette générée.
« Les coûts déduits, la recette nette était autour d’1,5 M€, précise le directeur des services municipaux, Jean-Gabriel Madinier, c’était un contrat très profitable à Vinci ». Or, depuis son arrivée en 2007, l’équipe municipale cherche à renégocier au plus près ses délégations de service public afin de contribuer au redressement financier de la Ville. C’est donc dans l’objectif de récupérer ces 1,5 M€, représentant plus d’un point de fiscalité que cet accord a été dénoncé officiellement en février dernier suite au vote du conseil municipal. Auparavant, les services de la Ville ont négocié au cours de l’année 2011 avec Vinci concernant les indemnités de rupture auxquelles le groupe avait droit. L’entreprise réclamait 2,4 M€. Ce sera au final 1,8 M€.
Pour les six parkings jusque-là concédés à Vinci, un nouvel appel à concurrence a été lancé auquel ont répondu plusieurs sociétés dont Q-park (qui a en délégation Palais de Justice, Hôtel-de-Ville, Chavanelle), Effia (filiale de SNCF qui gère le parking de Châteaucreux) et… Vinci. Le choix sera effectué à la fin de l’été et la nouvelle délégation devrait être votée cet automne.

X.A.

Vinci lauréat pressenti pour l’Arena de Dunkerque

  • août 6, 2012

Publié sur les echos.fr

La Communauté Urbaine de Dunkerque a retenu Vinci Concessions pour réaliser et exploiter l’Arena de Dunkerque qui accueillera les clubs de basket et de handball. Un investissement de 112 millions d’euros.

Le club de basket BCM Gravelines-Dunkerque et le club de handball USDK peuvent se réjouir, ils auront leur Arena. « La Communauté urbaine de Dunkerque vient de désigner Vinci Concessions, filiale de VIinci, lauréat pressenti d’un contrat de partenariat d’une durée de 332 mois pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de l’Arena de Dunkerque, d’une capacité de 10.000 places » annonce lundi un communiqué du groupe qui promet que l’Arena sera « le symbole de l’excellence sportive et le nouveau lieu de divertissement et de culture de Dunkerque et de sa région ».

La conception et la construction de l’ouvrage, d’une durée de 36 mois, seront réalisées par Vinci Construction France, via ses filiales ADIM Nord Picardie, Sogea CaroniI, Dumez EPS, et des PME locales. Elles s’appuieront pour l’architecture sur l’agence Chabanne & Partenaires, associée aux cabinets AvantPropos et AB+Architectes. Quant à l’exploitation commerciale de l’Arena, incluant la gestion de l’équipement et la programmation des événements et manifestations, elle sera assurée par Vinci Concessions. Les missions d’entretien et de maintenance seront confiées à Vinci Facilities. […]

Pour Vinci, ce contrat ajoute une référence supplémentaire à un « book » d’infrastructures sportives déjà riche. En effet, Vinci Concessions a déjà livré le Stade de France, à Saint-Denis et le MMArena, au Mans. Suivront : le futur Stade de Nice, en cours de construction et le Nouveau Stade de Bordeaux, récemment attribué.