2. En lutte !

Bruxelles: contribution solidaire contre ce monde et son aéroport

  • janvier 16, 2013

Publié sur indymedia Bruxelles

L’attaque contre Vinci et le monde qu’il aménage ne connait pas de trêve.
Des mines d’uranium aux centres de rétention en passant par l’aménagement de chaque quartier de nos vies, il y a mille raisons de s’attaquer à eux, partout.
Ces derniers jours, à Bruxelles, les machines d’un chantier Eurovia de Vinci ont été sabotées.
Solidarité avec les individuEs en lutte sur la ZAD (près de Nantes) contre ce monde et son aéroport!

[Bordeaux] Soutien à la Z.A.D – Rassemblement devant Pellegrin

  • janvier 16, 2013

Reçu du Collectif bordelais de soutien à Notre Dame des Landes

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A l’occasion du week-end d’action décentralisées contre Vinci et son monde lancé par le mouvement d’occupation de la ZAD (Notre Dame Des Landes), le collectif bordelais de soutien organise un rassemblement le dimanche 20 janvier 2013 devant l’hôpital Pellegrin (place Amelie-Rabba-Leon) à 14heures.

Nous dénonçons à cette occasion les partenariats public-privé (PPP).

En effet, depuis le 1er février 2012, les parkings de Pellegrin ont été privatisés par Vinci (sous la haute-autorité d’Alain Juppé, président du Conseil de Surveillance du CHU de Bordeaux) engendrant une taxe injuste sur les visiteur-euses ; privatisation dénoncée à l’époque par les candidate P.S aux élections législative Michèle Delaunay et compagnie.

! En soutien à la Z.AD et pour la gratuité de nos espaces !

Le collectif bordelais de soutien à Notre Dame Des Landes

Action péage gratuit à Poitiers

  • janvier 15, 2013

Une action « péage gratuit » a été menée vendredi 7 novembre à la sortie de l’autoroute A10, propriété de la société Vinci, à Poitiers. Nous étions une quarantaine à participer à cette action en solidarité avec les habitant.e.s de la Zone à Défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes, et pour affirmer notre détermination à s’opposer au projet d’aéroport du « Grand Ouest » et à tous ces projets inutiles et mortifères (Ligne à Grande Vitesse, lignes à Très Haute Tension, etc.). Nous nous félicitons du bon déroulement de l’action : d’une part, les gendarmes dépêchés, n’ont pas réussi à entraver l’action, ni à contrôler les identités des personnes présentes ; et, d’autre part, le soutien affiché par les automobilistes nous à confirmé la sympathie grandissante en faveur de la lutte contre l’aéroport et la société Vinci.

Tract :

De la Société Vinci, Nous n’en voulons pas !

S’arrêter pour s’acquitter d’un « droit » de péage constitue l’un des innombrables gestes rituels qui jalonnent la routine DU quotidien. Imposées par une planification d’État, les autoroutes ont déjà été amplement financées par l’impôt. Et pourtant, les automobilistes continuent de payer des « droits » toujours plus élevés pour pouvoir les emprunter. D’abord à l’État, puis, à des transnationales dont Vinci, bien sûr, à qui il a cédé ces autoroutes pour des sommes dérisoires. Par là, la firme Vinci a acquis un quasi monopole dans la gestion des autoroutes.

Or, la société Vinci ne se réduit pas à ce seul domaine. Elle domine, en fait, l’ensemble du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP), soit la réalisation des grandes infrastructures : Ligne à Grande Vitesse, Ligne à Très Haute Tension, Centrale nucléaire, aéroport, … La société Vinci reconfigure, détruit et restructure les territoires. Une conquête menée à l’aide des Partenariats Public-Privé (PPP) qui permettent d’allier la légitimité démocratique, la finance publique et les forces de l’ordre de l’État à son savoir-faire, ses réseaux et son réalisme commercial. La société Vinci a donc toute les allures d’une société totalitaire.

Face à l’omniprésence de Vinci à Poitiers (opération d’urbanisme « Cœur d’agglo », concession de la LGV Tours-Bordeaux et de l’aéroport de Poitiers-Biard, etc.), peut-être serait-il temps de s’inspirer de la forte résistance des habitant.e.s de Notre-Dame-des-Landes (Nord-Ouest de Nantes) où seule la lutte décolle contre le projet d’aéroport, dont Vinci est le concessionnaire.

Exigeons l’arrêt immédiat de ces projets Vinci, inutiles et mortifères, de l’opération militaire en cours à Notre-Dame-des-landes et réaffirmons notre solidarité avec les habitant.e.s de cette Zone à Défendre.

Comité poitevin contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Courriel : nonaeroportnddl86 at riseup.net et infos sur zad.nadir.org

Petite liste de contacts utiles

  • janvier 15, 2013

Liste de contacts pour joindre les responsables de la société Aéroport du Grand Ouest, filiale de Vinci, qui doit construire et gérer le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.

Mme Béatrice AUDOUIN
b.audouin@nantes.aeroport.fr
Communication

Mme Anne AUDUREAU-ALFONSI
a.audureau@nantes.aeroport.fr
Commercial

M. David BARBARIT
d.barbarit@nantes.aeroport.fr
Exploitation

Mme Véronique BARDOUX
v.bardoux@nantes.aeroport.fr
Exploitation

M. Eric BATTAGLIA
eric.battaglia@aeroports-grandouest.com
Conduite d’affaires / Montage d’opérations

M. Jérôme BERTAUD
j.bertaud@nantes.aeroport.fr
Communication

Mlle Fabienne BORIE
f.borie@nantes.aeroport.fr
Communication

M. Christophe CIVEL
christophe.civel@aeroports-grandouest.com
Responsable Foncier

Mme Annaick CORNEVIN-MARTIN
a.cornevin-martin@nantes.aeroport.fr
Marketing

Mlle Madeline DECAESTECKER
m.decaestecker@nantes.aeroport.fr
Communication

M. Eric DELOBEL
eric.delobel@vinci.com
Directeur du projet du futur Aéroport du Grand Ouest
06 16 57 26 38
02 40 84 99 40

Mme Hélène DROMBY
helene.dromby@nantes.aeroport.fr
Communication

02 40 84 81 46

M. Fabienne GUERANT
f.guerant@nantes.aeroport.fr
Communication

Mme Anne Catherine GERARD
a.gerard@nantes.aeroport.fr
Assistante achats

Mlle Virginie HERROUET
v.herrouet@nantes.aeroport.fr
Responsable communication
06 17 17 42 98
02 40 84 97 99

M. Anne JACOB LE GOHEBEL
a.jacob@nantes.aeroport.fr
Responsable environnement

Mme Anne-laure JACOB
anne-laure.jacob@aeroports-grandouest.com
Juriste

Mme Christiane JENNY
c.jenny@nantes.aeroport.fr
Directrice Marketing

02 40 84 81 32

M. Grégory JEUNESSE
g.jeunesse@nantes.aeroport.fr
Responsable comptable

Mme Laure MANEVAL
laure.maneval@aeroports-grandouest.com
Assistante

02 40 84 82 51

M. François MARIE
f.marie@nantes.aeroport.fr
Directeur Général adjoint, en charge des Aéroports de
Nantes-Atlantique et Saint-Nazaire Montoir

M. Thibault MERCIER
t.mercier@nantes.aeroport.fr
Chargé d’etudes

M. Rémi MOTTE
r.motte@nantes.aeroport.fr
Directeur des Services Techniques

M. Laurent NOIROT COSSON
l.noirotcosson@nantes.aeroport.fr
Directeur Commercial

02 40 84 81 43

Mme Caroline PAVAGEAU
c.pavageau@nantes.aeroport.fr
Assistante de direction, Aéroport de Nantes Atlantique
02 40 84 81 30

M. Julien POTONY
j.potony@nantes.aeroport.fr
Chargé de communication

02 40 84 97 98

Mme Aurélie RIFFLART
aurelie.rifflart@aeroports-grandouest.com
Responsable Environnement

Mme ROUDAUT Céline
c.roudaut@nantes.aeroport.fr
Coordonateur Facturation Clients et Réclamations

M. Jean Louis ROBIN
j.robin@nantes.aeroport.fr
Responsable Ressources Humaines

02 40 84 81 70

M. Jean Pierre ROYER
jp.royer@nantes.aeroport.fr
Acheteur

02 40 84 81 46

M. Sébastien SAUVETRE
s.sauvetre@nantes.aeroport.fr
Coordonateur Etudes et Travaux

Mme Gaëlle SEVENO-LAMBERT
g.sevenolambert@nantes.aeroport.fr
Assistante marketing

Mme Cécile TARAUD
c.taraud@nantes.aeroport.fr
Responsable Achats

02 40 84 81 33

Mme Pascale ALBERT-LEBRUN
pascale.albert-lebrun@vinci.com
Directeur administratif et financier de VINCI
Airports
01 47 16 36 98

M. Nicolas NOTEBAERT
nicolas.notebaert@vinci.com
Président de VINCI Airports
06 15 11 21 45
01 47 16 33 08

Mme Anne LE BOUR
anne.lebour@vinci.com
Directrice de la Communication de VINCI Airports
06 86 30 90 64
01 47 16 37 55

Mme Isabelle LELIEUR
isabelle.lelieur@vinci.com
Responsable du service juridique de VINCI Airports
01 47 16 45 68

Mme Gaëlle CHALON
gaelle.chalon@vinci.com
Responsable contrôle de gestion

01 47 16 35 53

Communiqué des occupants du chantier Vinci Saint Hélier à Rennes

  • janvier 15, 2013

Retour sur l’occupation du chantier Vinci
a Rennes le Mercredi 14 novembre

Ce matin nous étions une trentaine à investir le chantier SOGEA (filiale de Vinci) de l’ancienne brasserie Kronembourg à St Hélier, sur les coups de 6h30.

Un groupe harnaché s’est barricadé dans une grue pour déployer une banderole «  NON À L’AYRAULTPORT », tandis qu’un autre occupait les édifices en construction et qu’un dernier allait à la rencontre des personnels et des cadres rassemblés devant les préfabriqués.
Un tract à l’attention des ouvriers a été distribué avec des pains aux chocolats et du café, et malgré la présence de la direction du chantier, nous avons pu discuter avec certains d’entre eux et les échanges étaient plutôt sympathiques, voire complices.
Poussés par les contre-maîtres, ils ont commencé à travailler pour finalement abandonner leur poste au vu de l’occupation, et plus spécifiquement celle de la grue qui empêchait le chantier de tourner.

Aux alentours de 8h30 et sans se presser, quelques policiers nationaux sont arrivés pour récupérer des informations sur l’occupation, en affichant une attitude assez désinvolte et indifférente au blocage du chantier, s’assurant juste oralement de l’absence de dégradations.
Vers 9h30 le groupe appelé publiquement à la gare s’est joint à nous, suivi par les bureaucrates de Vinci : architecte, huissier et cadres… puis par des journalistes de la presse locale.

Une altercation assez comique s’est d’ailleurs produite entre les journalistes de France 3 et un responsable qui tentait d’empêcher l’interview des ouvriers :
Les journalistes : « – Vous considérez qu’un journaliste n’a rien à faire là aujourd’hui sur le site avec ce qu’il se passe ?
Le responsable : – Ils ont le droit de s’exprimer mais il n’y a pas d’interview à donner. C’est au niveau de la communication et de la direction nantaise qu’il faut s’adresser.
Les journalistes : – Monsieur, je sais pas… Essayez la Corée du Nord ! »

Les ouvriers ont fini par débaucher à 10h30 avec la garantie de toucher leur paye, intérimaires compris, certains nous suggérant même de faire nos actions le vendredi pour rallonger leur week-end.
Tout au long de la matinée, des tract ont été distribués aux abords de l’occupation aux automobilistes et piétons.

Juste après le départ des ouvriers (conséquence directe ?), les flics se sont massés à l’entrée du chantier : 5 fourgons de gardes-mobiles, autant des camionnettes de la polices nationales, la BAC et l’escadron du GIPN, prêts à intervenir.
Compte tenu de l’arrêt quasi certain des travaux pour la journée et du déploiement massif des forces de l’ordre, nous avons pris la décision de quitter les lieux groupés, évitant ainsi une interpellation. Tout au long de l’intervention, les gardes-mobiles en tenues anti-émeutes ont fouillé méthodiquement les constructions, même à la suite de notre départ.

À ce jour, aucun poursuite ni convocation n’est à déplorer.

Contrairement à ce qui a pu être dit (avec plus de maladresse que de mauvaises intentions) lors d’une interview vidéo sur le chantier, le choix de ne pas commettre de dégradations n’était pas de se dissocier d’une prétendue mouvance anarcho-autonome.
Nous voulions porter un discours public, en appelant localement à une action offensive contre l’aéroport qui se voulait solidaire et complémentaire des sabotages et autres formes d’actions contre Vinci.
Il s’agissait également, d’un point de vue de la tactique juridique, de réduire au minimum les charges pénales (intrusion sans dégradations pendant l’occupation), en délimitant le préjudice causé à Vinci à des charges et une juridiction civile.
Car notre objectif était aussi d’infliger des dommages économiques significatifs par le blocage du chantier. Et selon l’un des responsables présents sur place, le préjudice de cette journée serait estimé à au moins 20 000 euros pour Vinci pour le seul versement des salaires aux ouvriers.

Au-delà de la défense concrète du territoire de la ZAD et de la lutte contre le projet d’aéroport, il importait aussi pour nous de cibler localement le rôle de Vinci dans l’urbanisation capitaliste et dans la colonisation bourgeoise des anciens quartiers populaires de Rennes.
Car en s’attaquant à la vitrine qu’est l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, nous allons certainement voir sortir de belles saloperies de l’arrière-boutique : sur le chantier que nous bloquions, un duplex avait déjà été vendu pour un montant de 500 000 euros, avec des loyers que ni les ouvriers, ni les occupants du chantier ne pourront ni ne voudront probablement jamais se payer…

En espérant que la lutte à Notre-Dame soit le début de quelque chose de plus vaste, nous rejoignons l’appel à une contagion massive des chantiers Vinci et ses filiales :
SOGEA, CMA, EUROVIA… présentes en France et dans le monde.

NI VINCI NI AILLEURS
NON A L’AEROPORT !

Des occupants du chantier Vinci de Saint-Hélier.

Version PDF sur nantes.indymedia.org

Action péage gratuit à Toulouse.

  • janvier 15, 2013

Toulouse: Communiqué de presse suite à l’action « péage gratuit » du lundi 28 mai
mai 29th, 2012
peage-gratos

Dans le cadre de la semaine d’action en soutien au CREA, nous avons mené une opération de gratuité au péage nord de Toulouse. Nous sommes restés prés d’une heure, barrières levées, afin d’informer sur la situation du Centre Social Autogéré en procédure d’expulsion et en procès le vendredi 1er juin. Nous avons aussi exprimé notre solidarité aux résistances de Notre-Dame-des-Landes et de la LGV Lyon-Turin face à la société Vinci également propriétaires des autoroutes.

Nos villes et nos campagnes nous appartiennent, ici comme partout : Tout pour tou-te-s, pouvoir au peuple!

D’autres actions auront lieu tous les jours jusqu’au procès : Rdv tous les jours à 14h au CREA.
Marche contre toutes les expulsions : mercredi 30 mai à 14h au CREA
Soirée de soutien : mercredi 30 mai à 19h au Communard (14 place Arnaud Bernard)
Rassemblement devant le tribunal administratif (68 rue Raymond IV) : vendredi 1er juin dès 8h place Jeanne d’Arc puis devant le T.A.

CREA (70 allée des Demoiselles, 31400 Toulouse)
Mail – Blog

le tract a peut etre aller chercher:
http://pix.toile-libre.org/upload/original/1338273254.png

 

Solidarités contre Vinci

  • octobre 23, 2012

Une partie des maisons occupées à Notre-Dame-des-Landes pour enpècher Vinci d’y construire un aéroport ont été expulsée cette semaine. En réaction des actions de solidarité ont été menée un peu partout contre le groupe Vinci. Pour plus d’info sur ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes vous pouvez consulter le site des occupant-e-s.

A Bruxelles vinci nage dans le purin

En solidarité avec les compagnons de la ZAD expulséEs aujourd’hui. Du purin a été répandu a travers les boites aux lettres et les portes des locaux de vinci a Bruxelles.
Demain matin, les employéEs de vinci feront leurs travail merdique dans une odeur qui y correspond…
Pas de vinci sur la ZAD, ni a Bruxelles, ni ailleurs !

Le local du PS à Angers

Vu cette nuit, la façade du local du parti socialiste angevin redécorée à la peinture.

et au sol un tag : « Vinci – PS même combat, solidarité ZAD »

Sus aux Ayrault de la croissance !

Vienne

Ce matin, le 17 octobre sur un pont d’une autoroute de Vinci (A7), près de Vienne, on pouvait lire dans les deux sens Lyon/Marseille :

« Non à l’aéroport de Nantes, Crash Vinci !  »

Que crève Vinci et son monde de merde. La lutte continue

Vinci Park à Grenoble

Dans la nuit du 17 octobre les sales bouches dévoreuses de fric (beurk) de plus de 20 parcmètres Vinci Park de la ville de Grenoble ont été obstruées avec des allumettes et de pâte à sel, pour ne pas nourrir ce qui nous donne envie de vomir, et transformer la tristesse en colère.

La section art plastique de la classe maternelle du coin.

Banderolles à Grenoble

Depuis bientôt une semaine, la ZAD résiste à la militarisation de son territoire et aux tentatives d’expulsion de nombreuses maisons, cabanes, ou terrains, parfois avec succès.

A Grenoble ce lundi matin, les milliers de personnes entrant dans l’agglomération ont pu voir des banderoles déroulées dans 2 des principales entrées de ville.

Sur l’une était écrit « Non à Vinci et ses projets pourris »
Sur l’autre « Non à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes – Contre les expulsions »

Parce que la lutte contre cet aéroport et contre les expulsions en cours nous concerne tou-tes, et que Vinci et le PS sont présents sur tout le territoire…

Courage aux personnes sur place !

Contre toutes les expulsions,
Contre les logiques d’aménagement mégalo du territoire, sur la ZAD, à Grenoble ou en Val de Suse.

PS : pour plus d’infos sur ce qu’il se passe sur la ZAD : zad.nadir.org.

Dépylonage : soutien aux expulsions sur la ZAD

Depuis décembre 2011, des petites mains s’évertuent à mettre des grains de sable dans le rouleau compresseur RTE qui s’active à construire la ligne THT Cotentin-Maine.

Une nouvelle fois, quelques-unes de ces petites mains ont endommagés plusieurs pylônes ce 16 octobre 2012.

Les pylônes visés n’ont pas été choisis au hasard. Ils ont tous été érigés par la société Omexom-Vinci Énergie.

Mardi 16 octobre 2012, Vinci, concessionnaire du projet d’aéroport grand ouest, plus connu sous le nom d’Ayrault-Porc, envoie les forces à ses ordres expulser les amis et amies de la ZAD à Notre-Dame des Landes.

La solidarité est de mise.
Cette solidarité n’est pas seulement un ennemi commun, un des grands acteurs d’une société qui n’a de cesse de spolier nos capacités à décider de nos vies.
Cette solidarité exprime aussi des liens forts quant à une envie commune qui est justement celle de reprendre en main nos vies.

Les clés à molette et scie à métaux réunies.

Action Clown à Toulouse

« vous avez été mutés au nouvel aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, embarquement immédiat ! »

L’action a commencé dans les bureaux feutrés de VINCI : les stewards et hôtesses de la compagnie « AIR ZAD » sont venus évacuer les locaux en annonçant au personnel récalcitrant : « vous avez été mutés au nouvel aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, embarquement immédiat ! »

L’action a commencé dans les bureaux feutrés de VINCI : les stewards et hôtesses de la compagnie « AIR ZAD » sont venus évacuer les locaux en annonçant au personnel récalcitrant : « vous avez été mutés au nouvel aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, embarquement immédiat ! »

Des militants ont pris le temps d’expliquer que si les expulsions de la ZAD continuaient, les actions contre VINCI se multiplieraient partout en France. L’ignorance du personnel concernant le projet d’aéroport était consternante.

Un salarié Vinci devenu assez rapidement brutal a tout d’abord voulu séquestré les clowns et le journaliste qui étaient à l’intérieur avant de devoir céder et laisser repartir tout le monde : juste le temps pour une de ses collègues de casser l’appareil photo du journaliste en fermant la porte d’entrée.

Départ avant l’arrivée de la police, probablement plus préoccupée par la sécurité du ministre de l’Intérieur en visite à Toulouse, et poursuite de l’action à l’agence VINCI IMMOBILIER installée à quelques rues des bureaux. Certainement prévenu que les clowns allaient arriver pour expulser l’agence, le personnel avait malencontreusement fermé cette dernière.
Les clowns dépités ont donc trouvé le rideau baissé avec de drôles de messages de soutient aux défenseurs de la ZAD. Ils ont eu beau tenté d’effacer les horribles écritures (photos à l’appui), rien y a fait.

Là aussi, 10 minutes après le départ, la police est arrivée et a constaté, comme les clowns, que la serrure de l’agence avait été bloquée.

Un clown parti seul à vélo subira une heure de contrôle d’identité.

collectifclownlibre@voila.fr

Contre Vinci et le PS, Rennes est joyeusement redecoree

Contre Vinci et le PS, Rennes est joyeusement redecoree

Appele.e.s par les occupant.e.s de la ZAD a manifester leur rage face aux expulsions en cours, des peintres et autres corps de metier ont spontanement refait la vitrine des locaux du parti au pouvoir, avant de proposer, avec audace, un nouvel habit pour la porte de la mairie.

Sur le trajet, des vandales ont ose arroser de purin d’ortie la vitrine du poulailler local, allant aussi jusqu’a vider leur outre sur la porte de mairie… On n’explique pas cet acte qui nous plonge dans une escalade de violence que tout un chacun, ici, souhaiterait eviter.

Fort heureusement, la peinture aura le dernier mot: l’entree des bureaux rennais de SOGEA, filiale de VINCI, pourra se disputer la vedette avec les locaux du PS. « VINCI degage ou on saccage », « Resistance », « Non a NDDL », des messages en vogue qui vont faire bien des jaloux.
Qu’ils se rassurent, il y en aura pour tout le monde.

……….
Bref.
Qu’ils crevent, eux et leur foutu monde de beton arme.
On pense a vous les copin.e.s, la rage au ventre. Tenez bon, on arrive !

Rassemblement devant le PS à La Roche sur Yon

Rassemblement devant le local du PS le mercredi 17 octobre.

Une cinquantaine d’individu/es se sont rassemblés devant le local du ps, à la roche sur yon, pour exprimer leur soutien face aux expulsions.
Déco refaite à la peinture….. Ce n’est qu’un début!!!!!!
Tenez bon sur la zad, on est avec vous.
Non à l’aéroport et au monde qui va avec.

 

 

 

Le PS et Vinci passés à l’huile de vidange à Dijon

Des vandales s’attaquent au siège de Vinci et à la fédération du PS. Apparemment cela aurait un rapport avec l’invasion militaire de la ZAD. Ce que le torchon local ne comprend pas.

(article paru sur le site du Bien Public le 21/10/2012)

Ce samedi matin, la fédération du Parti socialiste s’est réveillée taggée à l’huile de vidange. Le siège de la société Vinci a lui aussi été visé.

«Vinci, dégage, PS on t’oublie pas ! » et « Mort à Vinci ! » Dans la nuit de vendredi à samedi, ces tags à l’huile de vidange visant explicitement la société Vinci, ont été découverts sur les murs de la fédération du Parti socialiste, rue Henri-Baudot, à Dijon. Le siège de la société Vinci, boulevard Churchill, toujours à Dijon, a lui aussi été taggé avec cette fois la mystérieuse inscription « Prends ZAD’ ans ta gueule ! » Une enquête de police été ouverte afin de retrouver le(s) auteur(s) du méfait.

 

D’autres actions de solidarités ont eu lieu dans d’autres villes sans viser expressement le groupe Vinci.

[Tours] Week-end de lutte contre leurs Méga-projets

  • octobre 12, 2012

La modernité est un des principes par lequel, les pouvoirs publics souhaitent nous faire entendre raison. Les projets de réaménagements du territoire, la métropolisation sans fin, les lignes à hautes tensions, autoroutes et autres LGV, sont autant de moyens de découper, de rentabiliser, mais aussi de neutraliser nos espaces de vie. Expulser, pour reconstruire. Effacer toutes traces d’histoires de luttes et de vies collectives, au profit d’infrastructures toujours plus fonctionnelles et standardisées, pour que partout ne règne qu’un espace sous contrôle, terne et identique.

La métropole est ainsi une ligne d’horizon, dans laquelle chaque espace est assigné à une fonction. Pour laquelle il faut sans cesse faire place nette, mettre de nouveaux projets en chantier. Un processus incessant, qui nous sépare et nous isole toujours plus concrètement dans des quotidiens respectifs.

L’uniformité imposée des conditions de vie, nous semble aberrante et bien trop coercitive. Nous avons besoins de lieux pour habiter le monde, de lieux pour vivre pleinement, se rencontrer, s’organiser collectivement contre la précarité. Nous pensons que la légitimité à vivre et à faire vivre un endroit est avant tout une question de nécessité et de désir.

C’est pourquoi les habitants de la maison « Thanks for the future » et leurs soutiens, dans le cadre d’une expulsion qui les menace, ont pris
l’initiative d’organiser un week-end de lutte autour des projets de réaménagement du territoire et des différents manières de se réapproprier
et de libérer de l’espace. Celui-ci aura lieu à Tours, au 244 rue auguste chevalier du 20 au 21 octobre.

Programme du W.E. :

Samedi 20 Octobre :

Accueil dés 10 heures avec un petit déjeuner

11h :P rojection du film
« Ungdomshuset » suivi de la présentation des 2 jours et d’un repas collectif

14h15 : Atelier au choix

DANS UN ESPACE ASEPTISÉ ET NORMALISÉ, COMMENT RÉSISTER EN CRÉANT ? :
Nous assistons depuis les année 60 à processus de réaménagement de l’espace urbain en vue d’améliorer la gestion de population. Nous tenterons d’analyser les concepts de spécialisation des territoires, de normalisation de l’espace public et les enjeux des politiques de prévention situationnelle. Nous essaierons à travers ce débat d’envisager de nouveaux outils en vue de se réapproprier des espaces de vie.

 CONCEPTION D’UN GUIDE D’AUTODÉFENSE JURIDIQUE FACE AUX EXPULSIONS ( LOCATION, SQUAT ET HABITAT LÉGER) :
Réflexion et mise en commun des procédures d’expulsion, en vue de la rédaction d’un outil synthétique. Ceci afin d’appréhender et de s’opposer au mieux aux diverses formes de répressions qui s’exercent sur ces espaces.

16h30 : Atelier au choix

ÉCHOGRAPHIE DE COLLECTIVITÉ EN LUTTE :
Projection du court-métrage « Hétérotopie ». Réflexion autour des différentes formes que peuvent prendre les collectivités. Que mettent-elles en place pour dépasser les rapports de pouvoir et leurs devenirs dans la vie quotidienne ? Échange sur les mises en commun matérielles et sur la création d’une intelligence collective.

ATELIER COMMUNICATION VISUELLE :
Il est des situations où on a besoin de communiquer, vite, et de ne pas être entendu ! L’atelier de communication visuelle nous permettra de
mettre au point un petit glossaire basé sur la Langue des Signes Françaises, pour communiquer rapidement dans un mode visuo-gestuel uniquement.

18h : Projection du documentaire « Les chemins de l’utopie » suivi d’un repas collectif et d’une soirée.

Dimanche 21
Octobre :

Accueil avec un petit déjeuner dès 10h

11h : Projection d’un film suivi d’un repas collectif

À partir de 14h, atelier réparation de vélo avec « le roulement à bill ».

14h15 : Atelier au choix

CONCÉPTION D’UN GUIDE D’AUTODÉFENSE JURIDIQUE FACE AUX EXPULSIONS ( LOCATION, SQUAT ET HABITAT LÉGER) :
Cet atelier fera suite à celui du samedi, et aura pour but la mise en réseau des personnes souhaitant poursuivre sur un plus long terme cet atelier.

 MODE DE VIE NOMADE: MOUVEMENTS ET PERCEPTIONS DU POUVOIR :
Analyse des devenirs nomades et de leurs possibilités aujourd’hui. Le « nomade » étant celui, qui à travers ses mouvements, sent sur son corps peser toute la lourdeur des dispositifs de pouvoir et des entreprises de sédentarisation. Réflexions autours de textes, de compte-rendus d’expériences nomades et de mise en perspective à travers la question des devenirs minoritaires et des points de ruptures avec l’appareil d’État.

16h : Retour sur le w.e. et réflexions

Hébergement sur place ou dans des lieux amis, n’hésitez pas à nous contacter par avance… Cantine végan et végétarienne prévue.

THANKS FOR THE FUTURE : 244 rue Auguste Chevalier, 37000 Tours

 Contact : thanksforthefuture(chez)yahoo.fr ou au 06 40 89 42 97
Plus d’info sur : mediatours.noblogs.org

Notre lutte est bien celle de l’espace, par lequel nous dynamitons et dynamisons de nouvelles possibilités de communs. Espaces de vie, de perturbation, de création, d’expression des nouveaux devenirs collectifs. Sous couvert de principes de fonctionnalité et de neutralité de l’espace commun, l’autorité-publique élabore et planifie la production de sa pacification. Les métropoles ne cessent de croître et de s’étendre, jusque dans les profondeurs de l’être. Elles s’intériorisent dans l’ensemble des rapports humains et se répercute dans le vide social. Les dispositifs de pouvoir se trouvent dans chaque détail de l’urbanisme, dans chaque conversation.

Brusque décélération du quotidien, ralentissement général de tous les flux, arrêt brutal de la machine… Rien de pire et de plus inconcevable pour l’Ordre, qu’une grappe de « sujet-heureux » qui tombe et prend le temps de s’arrêter. Par leurs intensités collectives, nous vivons et faisons croître les mondes que nous habitons jusqu’à leurs rencontres. Notre grand projet, c’est celui de l’évasion généralisée. Si nous osons penser l’impensable, il nous sera plus facile de faire l’infaisable…

Marre de payer à Vinci des parkings qui étaient gratuits pas longtemps avant.

  • octobre 2, 2012

Publié sur nicematin :

Une centaine de personnes mobilisée place Cavasse à Vallauris

L’extension du stationnement réglementé fait toujours grogner dans la cité des Potiers à Vallauris.

On pensait que le mouvement s’était essoufflé. À midi, le collectif des citoyens en colère de Vallauris Golfe-Juan a démontré le contraire. Ils étaient une centaine, place Cavasse, banderoles en main pour revendiquer encore. Des ajustements ont bien été opérés par Vinci Park, le délégataire. Insuffisants. D’autres manifestations sont donc à prévoir…

Le Groupe Vinci s’égare dans la forêt de Khimki

  • août 11, 2012

Ecrit par Woodward et Newton sur le site Backchich

lun, 23/07/2012 – 00:15

 

En charge de la construction d’une partie de l’autoroute entre Moscou et Saint Petersbourg, le géant français du BTP fait assez peu de cas des écolos russes.

 

A l’occasion de sa première incursion d’envergure en territoire russe, le groupe tricolore de BTP Vinci est sur le point de se faire une publicité gratuite dont il se serait sans doute bien passé.

 

La polémique qui prend des proportions embarrassantes, concerne les  conditions dans lesquelles le bétonneur – l’unique participant ayant été capable de satisfaire aux contraintes du cahier des charges aux dires de la commission d’attribution ! – a décroché en 2008 l’appel d’offre relatif à la construction du premier tronçon (du kilomètre 15 au kilomètre 58) de l’autoroute à péage Moscou-Saint Pétersbourg.

 

L’affaire a grossi à la suite de la découverte que le Ministre local des Transports avait vaguement bossé dans le passé pour l’une des sociétés devenue très discrètement membre du consortium ayant décroché le jackpot, sur lequel plane une opacité totale d’assez mauvaise augure.

 

Une jolie PPP russe

 

S’y ajoutent que le projet prévoit la mise en œuvre du premier «Partenariat Public Privé» (PPP) russe dans le secteur de la construction routière (qui va générer 1,5 milliards d’euros de rentrées sur une durée de 30 ans au bénéfice du concessionnaire) mais surtout que le tracé retenu va ravager la forêt de Khimki, ultime réserve d’oxygène au nord de la capitale russe, et rayer de la carte la Kliazma, l’une des rivières encore pures qui alimentent Moscou dont les berges abritent une réserve naturelle et dont le lit doit être comblé sur 1,3 km pour installer le poste de péage…

 

En guise de mise en bouche, un canal de dérivation des eaux du fleuve a été creusé entre octobre 2010 et avril 2011 et les dernières images-satellite disponibles à fin novembre 2011 démontraient que le lit de la rivière a déjà été coupé sur 200m.

Enragés, les écologistes russes menées par Evgenia Chirikova qui a déjà été arrêtée plusieurs fois et un brin rudoyée par la police, ont organisé une vigoureuse campagne de riposte et de sensibilisation internationale.

 

Le 26 juin, c’est au Parlement Européen que les défenseurs indignés de la forêt de Khimki sont passés recueillir le soutien de plusieurs députés qui se sont engagés à approfondir leurs connaissances sur le sujet. Le 9 juillet en fin de journée, un débat devait intervenir au Sénat à Paris où Evgenia à fait étape pour dire tout le bien qu’elle et ses potes pensent de Vinci. 

 

Le même jour, à la librairie Le Globe (67, boulevard Beaumarchais 75003 Paris) un rassemblement a été organisé sur le même thème (www.facebook.com/events/466569706688126/.)  Le lendemain, ils devaient mettre le cap sur Nantes pour manifester leur solidarité aux opposants au projet de construction de l’aéroport du Grand Ouest de Notre Dame des Landes…  

 

 

Un tracé qui préserve 

les intérêts privés

 

Même à Moscou où l’on possède une certaine expérience dans l’art de réduire les opposants au silence, le scandale a pris de telles proportions que le président Medvedev a suspendu le projet en août 2010 en ordonnant un complément d’enquête « d’utilité publique ». Le  compte-rendu des auditions complémentaires n’a bien entendu jamais été rendu public, et les opérations ont repris de plus belle dès le mois de décembre 2010.

 

 

La publication en février 2011 d’une étude menée par un Comité d’experts  trop indépendants et concluant sans langue de bois « que le tracé retenu était l’un des pires parmi plusieurs solutions alternatives », n’a en rien ébranlé la résolution des autorités.

 

Lesquelles n’ont pas d’avantage réagi à la déclaration en forme d’aveu du même Dimitri Medvedev lors d’une session du Conseil Présidentiel Pour le Développement de la Société Civile et les Droits de l’Homme à Yekaterinburg en avril 2011, selon laquelle le tracé choisi était loin d’être le meilleur et semblait avoir été surtout retenu pour favoriser des intérêts privés. 

 

Pourquoi s’enliser en effet dans de fastidieuses procédures d’expropriation lorsque l’on peut directement s’approprier la nature vierge ? Face à la résistance acharnée des écologistes et des activistes russes, Vinci a tenté sournoisement de calmer le jeu.

 

 

Un écolo français à la botte du BTP

 

Le 22 novembre 2011, les indignés de la forêt ont vu rappliquer dans leur campement, un certain Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco qui fait dans le commerce équitable, et animateur du réseau Pur Projet qui s’enorgueillit en première page de son site, « de développer des projets socio-environnementaux pour régénérer, préserver et dynamiser les écosystèmes en partenariat avec des communautés défavorisées ». Sans doute une forme d’humour d’origine slave…

 

Le garçon a expliqué à Evgenia Chirikova et à ses adjoints sidérés qu’il avait été mandaté par Vinci pour superviser les aspects environnementaux du projet. L’air de rien, il a insisté sur le fait « qu’il était extrêmement dangereux pour les activistes de tenter de s’opposer à l’ouverture du chantier prévu dans la forêt » et a fini par proposer un « soutien financier » à la communauté locale s’il lui venait l’idée intelligente de lever le camp.

 

Sans grande surprise, c’est la police qui s’est pointée en force le lendemain.

 

Un certain Senin, chef du 2ème commissariat de Khimki a fait preuve d’une exquise courtoisie envers ses interlocuteurs ; devant 3 témoins, il s’est notamment référé à l’un d’entre eux en des termes choisis : « Rassolov a touché de l’argent pour protéger la forêt. C’est un juif et en tant que tel il n’a rien à faire dans la forêt de Khimki et doit quitter la Russie et foutre le camps dans sa patrie d’Israël… »

 

Chirikova a qui on ne la fait pas, décryptait ainsi l’enchaînement des faits  : « Evidemment, je n’ai aucune preuve d’un rapport quelconque entre les 2 évènements, à savoir la visite de Mr Lecomte et le raid policier du lendemain contre notre camp. Mais une telle coïncidence semble très suspecte puisque nous n’avions pas connu de visite musclée de ce genre depuis deux mois. Il semble bien qu’ils essaient plusieurs manières de nous faire décamper ; lorsque le scénario « commercial » ne donne pas de résultat, c’est la « force » qui prend le relais. Entendre Mr. Lecomte nous affirmer qu’il est habité de la volonté sincère de réaliser une véritable analyse environnementale alors que la plus grande partie des arbres ont été coupés, est simplement ridicule. C’est deux ans plus tôt qu’il aurait fallu le faire ; maintenant c’est simplement du pipeau. ». Ce qui n’a pas empêché le brave Lecomte de réapparaître le 24 pour passer une deuxième couche aux insurgés restés désespérément inflexibles.

 

Vinci participait activement depuis le 3 avril 2003 au projet « Global Compact » des Nations Unies qui recense les entreprises internationales dont les stratégies et les pratiques opérationnelles respectent 10 principes universels en matière de droits de l’Homme, de droit syndical, de respect de l’environnement et de lutte contre la corruption.

 

Des sociétés exotiques poussent en pleine forêt

 

Conséquence de son refus d’engager le dialogue avec la société civile russe au sujet du projet d’autoroute et de répondre aux questions qui fâchent  posées par les médias locaux, le groupe de BTP français a été signalée le 6 février 2012 comme « non communicant»  dans le fichier de l’organisation internationale. 

 

Pour seule réponse, l’entreprise de Rueil Malmaison se contente d’affirmer que c’est l’entreprise d’état Avtodor et le gouvernement russe qui sont les seuls responsables du tracé retenu et des dégâts provoqués par les travaux préparatoires.

 

Quant à fournir des explications sur le montage juridique baroque ayant présidé à la création du consortium concessionnaire à savoir, la Société Concessionnaire du Nord-Ouest basée à Moscou, et la raison pour laquelle une nuée de sociétés exotiques ont poussé comme des champignons dans la forêt de Khimki, c’est une autre histoire…

 

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