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Devinez qui c’est qui est encore en train de se vanter dans la presse qu’il arrive encore à se faire des sous grace à la catastrophe de Fukushima en investissant encore toujours plus dans le nucléaire !

  • juillet 1, 2012

Publié dans « la tribune.fr »

Fre­yssi­net, qui a inventé la préco­n­tra­i­nte, mise sur le boom éco­no­mi­que de l’A­sie co­mme bea­u­coup de sociétés françai­ses. Ce spéci­a­li­ste des ha­u­bans pour les po­nts entend aussi profi­ter des me­sures de sécurité imposées par la péri­ode post-Fuku­shima et du démantèle­ment des ce­n­tra­les nucléai­res.

« Nous anti­ci­pons une croi­ssa­nce en Asie supéri­eure à celle de 5% par an que nous de­vri­ons obte­nir dans le mo­nde au cours des pro­cha­ines années », affi­rme Jérôme Stu­bler, di­re­cteur général de Fre­yssi­net (groupe Vinci).  Spéci­a­li­ste des ha­u­bans pour les po­nts –il vi­ent de ba­t­tre le re­cord du mo­nde de la plus lo­ngue portée (1.104 mètres) à Vla­di­vostok (Extrême-Ori­ent de la Russie)– Fre­yssi­net peut no­ta­m­ment co­mpter sur la Corée du Sud, pays qui co­mpte le plus de po­nts par ha­bi­tant au mo­nde, après le Ja­pon et la Norvège.

Fre­yssi­net vi­ent d’y re­mpo­rter le co­n­trat du pont de Chi­lsan pour les ha­u­bans mais aussi les pi­li­ers, les pylônes et le ta­blier, indi­que Oli­vier Ca­plain, di­re­cteur Asie de Fre­yssi­net. Mais aussi un co­n­trat de 24 mi­l­li­ons d’euros pour la co­nstru­ction du tu­n­nel SKM (sud de Séoul) avant de po­rter ses effo­rts sur l’e­n­tre­tien et la répa­ra­tion des ou­vra­ges d’art.

A la di­za­ine de pays asi­a­ti­ques dans le­quel il est déjà présent, Fre­yssi­net va aj­outer pro­cha­i­ne­ment Bru­nei, le pe­tit mais ri­che état pétrolier, et la Bi­rma­nie. « La si­tu­a­tion en Bi­rma­nie se déca­nte avec de bo­nnes co­ndi­ti­ons éco­no­mi­ques et léga­les », se féli­cite Oli­vier Ca­plain.

Les di­ri­gea­nts de Fre­yssi­net ont éga­le­ment décidé de se déve­lo­pper dans le se­cteur nucléaire. Déjà, Fre­yssi­net est le le­a­der mo­ndial, avec les deux ti­ers du ma­rché mo­ndial (y co­m­pris la Chine et les USA), de la préco­n­tra­i­nte des ce­n­tra­les nucléai­res. Mais, à ca­use de la ca­ta­s­trophe de Fuku­shima, plu­si­eurs pays ont an­noncé qu’ils alla­i­ent re­no­n­cer au nucléaire, no­ta­m­ment l’A­lle­magne et l’I­ta­lie. Jérôme Stu­bler souligne que, par co­n­tre, plu­si­eurs au­tres pays (Chine, Russie, Inde) ont décidé la pour­suite de la co­nstru­ction de ce­n­tra­les et que plu­si­eurs au­tres y réfléchi­ssent (Po­logne, Répu­bli­que Tchèque, Afri­que du Sud, Jo­rda­nie et même l’A­ra­bie Sa­oudite inquiète du futur épui­se­ment de ses réserves de pétrole). Mais surtout de nouve­lles pe­rspe­cti­ves se font jour en matière de sûreté, de ge­stion des déchets ra­di­oa­ctifs et de démantèle­ment. « Pour la seule Fra­nce, ce ma­rché de­vrait pro­gre­sser de 40% à 50% au cours des pro­cha­ines années en ra­i­son des me­sures de sécurité imposées après Fuku­shima et par la pro­lo­nga­tion de la durée de vie des ce­n­tra­les », indi­que Jérôme Stu­bler. La Grand-Bre­tagne doit éga­le­ment tra­i­ter les déchets ac­cumulés à Sella­fi­eld (nord) où la moitié des co­mbusti­bles usés ra­di­oa­ctifs du pays ont été en­tre­posés.

Pas moins de 200 ingéni­eurs de Fre­yssi­net tra­va­i­llent actu­elle­ment sur un projet d’une usine auto­ma­tisée pour pa­rve­nir à enfouir les déchets ra­di­oa­ctifs avec du béton dans des réservoirs en inox. Pour l’A­lle­magne il fa­u­dra par co­n­tre atte­ndre 10 ans après la fin de vie des ce­n­tra­les pour co­m­me­n­cer le démantèle­ment.  Or dès les années 90, Fre­yssi­net a co­m­mencé à réali­ser des opéra­ti­ons de répa­ra­tion et de ma­i­nte­na­nce sur les si­tes nucléai­res en opéra­tion. Puis l’e­n­tre­prise s’est di­ve­rsifiée dans une série de méti­ers (déco­nta­mi­na­tion, démantèle­ment, pro­te­ction in­ce­ndie, co­nfi­ne­ment, étu­des de sûreté et de cri­ti­cité, réali­sa­tion de tra­vaux de manière ro­bo­tisée, ge­stion de déchets, blo­cage par ci­me­nta­tion). En 2008, Fre­yssi­net a re­groupé l’e­nsem­ble de ses acti­vités dans le nucléaire au sein d’une nouve­lle société Nu­via qui co­m­prend auj­ourd’­hui plus de 2.200 ingéni­eurs et te­ch­ni­ci­ens tra­va­i­llant ex­clu­si­ve­ment pour ce se­cteur.

En 2012, l’e­nsem­ble Soléta­n­che-Fre­yssi­net, formé en 2008, de­vrait réali­ser un chi­f­fre d’a­f­fa­i­res de 2,5 mi­l­li­a­rds d’euros (co­n­tre 2,2 mi­l­li­a­rds d’euros en 2011) avec 18.000 em­ployés dans plus de 100 pays.

Le «PPP», un partenariat privé-public bien juteux pour Vinci.

  • juillet 1, 2012

L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera construit et administré par la multinationale Vinci pendant plus de 50 ans par le biais d’un «PPP» conclu avec les institutions locales. En clair, que signifie ce «PPP» ?

UN PEU D’HISTOIRE

Les travaux du Canal du Midi datant du XVII siècle furent le premier exemple de cofinancement Etat/Privé. A partir du Second Empire, l’Etat et les collectivités locales ont généralisé les contrats avec des entreprises pour cofinancer ou gérer des infrastructures notamment de services d’eau ou de transports ferroviaires ou fluviaux.

La forme utilisée est la Délégation de Service Public (DSP), soit sous sa forme d’affermage, soit sous sa forme concessive. La différence entre ces deux types de contrat provient de son mode de fi- nancement. Dans la première le Public garde le contrôle du financement alors que dans la seconde celui-ci est pris en charge partiellement ou totalement par le Privé. Mais dans tous les cas l’Etat garde la maîtrise d’ouvrage (ou son contrôle), donc la conception.

UNE NOUVELLE FORMULE, LE «PPP»

En 2004, une ordonnance ouvre pour tout grand projet la possibilité de signer un contrat de partenariat, nommé également Partenariat Public Privé (PPP)1 Si en apparence, ce nouveau type de contrat s’inspire du mode concessif, il diffère fortement en laissant une grande partie du financement au Privé mais aussi et surtout la conception. De plus, une clause peut introduire une condition de rentabilité ou de performance fixant le prix du loyer (remboursement de l’investissement privé) payé par l’argent public.

Les PPP ont été mis au point sous la pression des grands groupes de travaux public pour contourner la loi Sapin de 1993 (complétée par la loi Barnier de 1995) qui limite la durée des DSP à 20 ans hors autorisation spéciale2 . Cette loi fixe comme limite de tous les contrats en cours à février 2015. LE «PPP»

AUX PETITS OIGNONS POUR VINCI

La nature du contrat pour la construction et la gestion de l’aéroport de Notre Dame des Landes est pour le moins curieux et sa légalité pourrait être interrogée. En effet, il est officiellement sous le mode concessif, mais il introduit des clauses spécifiques au PPP. La traduction cynique de cet état de fait est que le Privé a conservé les intérêts du contrat concessif (notamment une partie de la conception reste au Public) tout en transférant les risques financiers (logiquement à sa charge) au Public. Il permet également un étalement dérogatoire soit une durée de la concession de 55 ans.

Pour rappel, il s’agit d’un projet estimé à 556 M€HT en 2010 (contre 581 M€HT en 2006). Cette estimation ne comprend pas les coûts des infrastructures ferroviaires prévues (tram-train et ligne LGV).Ce coût est réparti de la manière suivante :

• 315 M€ HT (56,6%) seront apportés par le concessionnaire Vinci.

• 241 M€ HT (43,3%) par la collectivité publique dont :

          – Etat (125,5 M€),

          – Collectivités territoriales (115,5 M€)

Mais une clause de performance permet de garantir à Vinci, donc à ses actionnaires, un rendement de 12 %. En effet, si les prévisions de trafic opérées par la commande publique et garantissant l’équili- bre économique du contrat n’est pas au rendez vous, les collectivités publiques compenseront jusqu’à épuisement de l’investissement privé.

LE JACKPOT POUR VINCI

Cette clause pourra également s’appliquer si le coût réel dépasse les montants initiaux et si le rendement financier net ne le compense pas. Or des constructions d’aéroports comparables ont souvent atteint des sommes dépassant le 1,5 milliard d’euros HT. De plus le projet ne tient pas compte ou insuffisamment des coûts induits par les lois Grenelle, de compenser la destruction des zones humides par une surface double transformée en zone humide.

Une autre possibilité de financement de ce grand projet, par ailleurs inutile d’un point de vue écologique, social et sociétal, aurait été un simple marché public. Il aurait alors été nécessaire de scinder la construction et la gestion3 . L’avantage de construire sous marché public est double. Il permet d’une part de conserver la maîtrise d’ouvrage totale par le Public. D’autre part son financement est alors assuré par le Public sous fond propre ou sous forme de prêt. Ces prêts se négocient à des taux de 4 à 6%. Sans commentaires !

Les élus et les pouvoirs publics ne doivent pas être très sûrs de la rentabilité de leur beau « gadget » pour laisser ce petit cadeau de 8% sur la part privée à Vinci. Mais les cadeaux ne s’arrêtent pas là ! En règle générale, les entreprises privées n’investissent pas sur leur fonds propres mais également par des prêts bancaires à ces taux de 4 à 6%, mais inscrits dans leurs comptes d’exploitation entre 8 et 10%. Toujours dans le compte d’exploitation, ces entreprises privées notifient leurs impôts sur les bénéfices au taux légal de 33% alors que le taux moyen des entreprises du CAC est plutôt de l’ordre de 24%. Ces deux derniers ne pourront se vérifier que par un audit sérieux du contrat et des futurs comptes d’exploitation. Mais trop tard, le mal sera fait ! On comprend mieux alors pourquoi tant de projets pharaoniques, coûteux et inutiles, aéroports ou lignes à grande vitesse4 sont imposés à la population (et aux contribuables) pour les seuls intérêts de multinationales (Vinci, Eiffage, Bouygues…).

AL NANTES – HTTP://WWW.ALTERNATIVELIBERTAIRE.ORG/

1. Ce qui était déjà possible depuis 2002 pour certains projets type hôpitaux.

2. S’il peut être justifié que la période d’amortissement de l’investissement ne peut être réduite à cette durée (jurisprudence Olivet).

3. Assurable également en DSP mais aussi sous une forme de régie publique.

4. La LGV Le Mans – Rennes est attribuée à Eiffage, la LGV Tours – Bordeaux à Vinci, la LGV Nîmes – Montpellier à Bouygues.

DÉFINITION D’UN PPP : C’est un contrat à long terme (10 à 35 ans ou plus) par lequel une personne publique attribue à une entreprise une mission globale de :

• conception, réalisation et financement

• entretien/maintenance et/ou exploitation de l’ouvrage

Assorti de modalités souples de paiement, étalé sur la durée du contrat et lié à des objectifs de performance

Ce texte, accompagné de d’autres textes contre le projet d’aéroport est disponible en PDF à cette adresse :

http://oclibertaire.free.fr/IMG/pdf/4_pages_nantes_version_1_-_copie_2.pdf

Au sommaire de ce 4-pages intitulé Aéroport = Capitalisme, arrêt immédiat :

– Les grands projets inutiles, par l’organisation communiste libertaire Nantes

– Un aéroport pour consommer des voyages … mais la consommasion, c’est quoi ? par Groupe libertaire Lochu et fédération anarchiste Vannes

– Aéroport, capitalisme et métropole, par fédération anarchiste Nantes

– Sirène verte, restez sous l’eau ! par l’OCL Poitou

– Le «PPP», un partenariat privé-public bien juteux pour Vinci, par l’AL Nantes.

Toulouse : action « péage gratuit ».

  • juillet 1, 2012

Toulouse: Communiqué de presse suite à l’action « péage gratuit » du lundi 28 mai
mai 29th, 2012
peage-gratos

Dans le cadre de la semaine d’action en soutien au CREA, nous avons mené une opération de gratuité au péage nord de Toulouse. Nous sommes restés prés d’une heure, barrières levées, afin d’informer sur la situation du Centre Social Autogéré en procédure d’expulsion et en procès le vendredi 1er juin. Nous avons aussi exprimé notre solidarité aux résistances de Notre-Dame-des-Landes et de la LGV Lyon-Turin face à la société Vinci également propriétaires des autoroutes.

Nos villes et nos campagnes nous appartiennent, ici comme partout : Tout pour tou-te-s, pouvoir au peuple!

D’autres actions auront lieu tous les jours jusqu’au procès : Rdv tous les jours à 14h au CREA.
Marche contre toutes les expulsions : mercredi 30 mai à 14h au CREA
Soirée de soutien : mercredi 30 mai à 19h au Communard (14 place Arnaud Bernard)
Rassemblement devant le tribunal administratif (68 rue Raymond IV) : vendredi 1er juin dès 8h place Jeanne d’Arc puis devant le T.A.

CREA (70 allée des Demoiselles, 31400 Toulouse)
Mail – Blog

Voici le tract qui à été distribué pour l’occasion :

Strasbourg: contournement abandonné

  • juin 9, 2012

Un peu moins de béton sur nos gueules et un peu moins de pognon dans leurs poches !

AFP Publié le 01/06/2012
Le projet décrié de Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg va être abandonné, faute de financement, par le groupe Vinci, concessionnaire pressenti, a annoncé aujourd’hui la mairie de Strasbourg, opposée au projet.

« Il faut constater l’incapacité du groupe Vinci à réaliser le tour de table bancaire nécessaire pour concrétiser le montage financier » de la future rocade A355, qui représente un investissement total de 750 millions d’euros, ont expliqué dans un communiqué le maire, Roland Ries, et le président de la Communauté urbaine de strasbourg (CUS), Jacques Bigot, tous deux PS.

Les stratégies de Vinci pour se démarquer de ses concurents.

  • mai 28, 2012

 

Sur le site Challenges, Alice Mérieux a publié un article un peu approfondie sur les statégie d’investissement de Vinci. Elle explique comment il jongle avec des contrats différents pour gagner sur le court, moyen et long terme. Si vous avez un peu de temps et si le sujet vous interesse, n’hésitez pas à aller lire l’article ici.

Légère baisse de sentiment de toute puissance chez les nucléocrates

  • mai 28, 2012

D’après Zone Bourse, EDF à suspendu l’attribution d’un contrat de construction de centrale nucléaire à Hinkley Point en Angleterre.

Vinci en aurait bien profité pour se faire un peu de sous avec Balfour Beatty, son parenaire qui avait répondu à l’appel d’offre.

Les raisons évoquées par EDF sont la crainte que le gouvernement britanique ne soutienne pas le projet financièrement et les déclarations de Hollande qui sont légerement moins entousiastes que celles de son prédecesseur en matière de nucléaire.

Perpignan. Fraude massive au péage : 8 mois de sursis pour le routier

  • mai 27, 2012

Vu sur le Midi Libre

L’un des camionneurs, âgé de 35 ans, a été arrêté en flagrant délit le 22 mai.

Un routier roumain, sous-traitant de la société espagnole Giraud Iberica (filiale de Geodis), a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Perpignan à huit mois de prison avec sursis pour une fraude massive aux péages des Autoroutes du Sud de la France (ASF). Le camion, propriété de Giraud Iberica, a également été confisqué.

Les ASF (groupe Vinci Autoroutes) avaient déposé plainte le 7 mai suspectant les conducteurs de deux poids lourds immatriculés en Espagne « d’avoir commis 246 transactions frauduleuses entre le 3 janvier 2011 et le 6 mai 2012, pour un préjudice, pour ASF, de 10 878,30 € » selon une note communiquée à l’AFP.

L’un des camionneurs, âgé de 35 ans, a été arrêté en flagrant délit le 22 mai. Interpellé à la barrière de péage du Boulou (frontière espagnole), le chauffeur était en possession d’un ticket ne correspondant pas à la réalité du trajet effectué. Il était jugé vendredi en comparution immédiate.

Phénomène national

Selon Me Emmanuel Tricoire, avocat des ASF, « il s’agit d’une véritable organisation, impliquant une vingtaine de chauffeurs: ils s’échangent leurs tickets respectifs en se donnant rendez-vous à des aires d’autoroutes où les deux sens de circulation sont connectés », ce qui leur permet de réduire de façon colossale le coût de certains trajets.

Me Tricoire s’est réjoui en marge de l’audience de la confiscation du camion, cette disposition signifiant que le tribunal « ne croit pas à la bonne foi de l’entreprise, elle ne peut pas ne pas se rendre compte que les frais d’autoroute ne correspondent pas aux parcours réalisés ».

Le phénomène est national, d’après Vinci Autoroutes. Un jugement a déjà été rendu à Bordeaux le mois dernier, un autre est attendu à Bayonne et une autre société d’autoroute française (Paris-Rhin-Rhône) aurait également engagé des poursuites.

Narbonne : Grève le 3 mai aux ASF

  • mai 27, 2012
Vu sur l’indépendant.
Le 28/04/2012 à 06h00

La CGT des salariés des ASF communique :

Vinci conserve son triple A :

Austérité, Arrogance et pas d’Augmentation ! Dans la continuité de leur politique antisociale, la direction générale ASF et sa DRH nous imposent des augmentations salariales 2012 en dessous même de l’inflation réelle connue en 2011, qui au bas mot est de 2,5%, sachant que l’avenir immédiat nous réserve encore une dégradation du pouvoir d’achats pour laquelle nul ne peut dire à l’avance quelle en sera l’ampleur, si des urnes, ressort la continuité ou l’alternative habituelle.

Nous devrions nous contenter de quelques 1 à 2,05% d’augmentation générale et individuelles incluses pour avoir participé à dégager des bénéfices 2011 faramineux, pour le groupe VINCI de 1,9 milliard d’euros, dont 820 millions d’euros générés par les entreprises de VINCI Autoroutes (ASF, ESCOTA et Cofiroute).

Dans le même temps, ce sont les intéressements et participations qui sont également en baisse. C’est dire le niveau de considération qu’a l’entreprise pour ceux et celles qui créent pourtant ses richesses.

On voit désormais le développement quotidien des pressions exercées, de la répression en tout genre dans tous les domaines de notre environnement de travail. Pour arriver à leurs fins, nos Directions ont choisi : la voie de l’asservissement de tous les salariés, dans toutes les catégories et dans l’ensemble des services.

Cette politique déjà connue dans le monde du travail est humainement destructrice, elle ne sert que de sombres stratégies qui ont pour seul but :

L’assouvissement des ambitions narcissiques de nos dirigeants Et la cupidité des actionnaires du groupe VINCI.

Nous ne pouvons rester muets devant autant d’égoïsme et de mépris, il en va de notre reconnaissance de salariés créant la richesse de notre entreprise, de notre dignité, de notre santé et de notre avenir.

La CGT appelle les salariés des ASF à s’inscrire massivement dans la grève le jeudi 3 mai et à participer au rassemblement à 9h30 au siège des ASF à Narbonne.

Grève chez ASF

  • mai 27, 2012

Vu sur Sud-Ouest

 

ASF : les réquisitions ne passent pas

Les 34 salariés des Autoroutes du Sud de la France poursuivent leur mouvement de grève et réfutent les réquisitions .

Face à face entre grévistes et direction, sous l’arbitrage des huissiers hier (Photo Jean-Daniel Chopin )

La situation semble bloquée entre la direction des Autoroutes du Sud de la France (ASF, groupe Vinci) et les 34 employés de l’équipe viabilité-patrouille d’Anglet, en grève depuis le 10 mai (lire « Sud Ouest » du 17 mai).

Cette équipe est chargée d’assurer la signalisation du chantier de goudronnage qui doit permettre le passage à trois voies de l’A 63 le 15 juin. Ces travaux, qui ont lieu de nuit, ne peuvent plus être exécutés et le chantier prend du retard.

Hier midi, la direction avait prévu de réquisitionner quatre salariés dans le cadre du « service minimum de sécurité ». Les salariés, appuyés par la CGT et la CFDT, ont fait valoir que, selon la convention d’entreprise en vigueur aux ASF, cette réquisition était illégale. Le tout s’est déroulé sous les yeux de deux huissiers, l’un mandaté par la direction, l’autre par les syndicats.

« Le dialogue n’est pas rompu. Nous rencontrerons à nouveau les partenaires vendredi matin » a fait savoir hier, le directeur régional d’exploitation Jean-Luc Pau, pour qui, ASF a toute latitude pour réquisitionner lorsqu’il est question de sécurité.

Efforts non récompensésParmi les griefs des grévistes, leur propre sécurité est invoquée. Le matériel vétuste ne convient plus pour protéger ceux qui travaillent dans des conditions périlleuses : l’équipe intervient sur la chaussée, au plus près du trafic routier. Depuis le début du grand chantier d’élargissement de l’autoroute, il y a trois ans, les grévistes disent avoir accepté des modifications d’horaires pour lequel ils n’ont jamais été récompensés. Les effectifs n’ont pas été revus, malgré une charge de travail plus importante, et aucune gratification financière n’est intervenue. Ils demandent une prime de 3 000 euros. « La direction a proposé 500 euros nets, ce qui fait 13,88 euros par mois. On nous dit que c’est impossible, mais le président de Vinci Autoroute, Pierre Coppey, vient de s’accorder 17 % d’augmentation cette année. »

Anglet

Parking Vinci à Morlaix

  • mai 27, 2012

D’après un article du télégrame

A Morlaix, comme dans beaucoup d’autres villes, c’est Vinci qui gère les parkings. Les parkings étaient gratuits l’année dernière, et puis la ville les a donné à Vinci. Ce dernier n’a eu qu’a installer une barrière aux entrées des parkings pour que les sous entrent dans la caisse. Il reverse une partie des bénef à la ville, comme ça tout le monde est content.

Sauf les riverains. Suite à une pétition qui a circulé pour demander à ce que la première demi-heure soit gratuite, Vinci a renoncé à faire payer les trentes première minutes sur un des parkings. Maigre victoire, qui n’est du qu’au fait que la mairie, généreuse donatrice des parkings publics, à renégocié avec Vinci pour satisfaire les commerçant.e.s